Spécialisation hémisphérique et fréquences spatiales - Université Lumière Lyon 2 Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue L'Année psychologique Année : 1985

Spécialisation hémisphérique et fréquences spatiales

Guy Tiberghien
  • Fonction : Auteur

Résumé

Summary : Hemispheric specialization and spatial frequencies. The main models of hemispheric specialization, that is to say the verbal/visuospatial, analytic/holistic and serial/parallel (dichotomies), do not permit to explain the totality of the differences observed between the hemispheres. Though they are confirmed in many cases, they are fre-quently criticized, either for being too rigid, or for their unicity. Moreover, the work in tactile and auditory perception has provided some arguments against these dichotomies. At present, some authors think that what is important is neither the verbal or visuospatial nature of a stimulus, nor the processing that the hemispheres perform preferentially, but rather the different components of the stimulus. So, it seems that the cerebral hemispheres differ in their sensitivity to the different elements of a stimulus. This sensitivity seems to depend heavily on the frequencies (visual or auditory) characterizing these different components. The right hemisphere seems to be more sensitive to low frequencies, and the left hemisphere seems to use preferentially high frecuencies. An explanation of this phenomenon could lie in the neural organization characterizing each hemisphere (focal/diffuse). Key-words : Hemispheric specialization, frequency (spatial and audi-tors), neural organization, recognition (perceptual and mnesic).
Résumé Les principaux modèles de spécialisation hémisphérique, c'est-à-dire les dichotomies verbal/visuospatial, analytique/holistique et sériel/parallèle, ne permettent pas d'expliquer la totalité des différences observées entre les hémisphères cérébraux. Bien que vérifiés dans un grand nombre de cas, ils sont fréquemment remis en cause, soit pour leur trop grande rigidité, soit pour leur unicité. De plus, les travaux sur la perception auditive et tactile ont fourni certains arguments à l'encontre de ces dichotomies. Actuellement, certains auteurs ont tendance à penser que l'important n'est pas la nature verbale ou visuospatiale du matériel utilisé, ni même le type de traitement qu'un hémisphère accomplirait préférentiellement, mais plutôt les différents composants du stimulus. Ainsi, les hémisphères cérébraux se différencieraient selon leur sensibilité aux différents éléments d'un stimulus. Cette sensibilité semble fortement dépendre des fréquences (visuelles ou auditives) caractérisant ces différents éléments. L'hémisphère droit serait plutôt sensible aux basses fréquences alors que l'hémisphère gauche utiliserait préférentiellement les hautes fréquences. L'explication de ce phénomène pourrait fort bien résider dans l'organisation neuronale propre à chaque hémisphère (focalèfdiffuse). Mois clés : spécialisation hémisphérique, fréquences (spatiales et auditives), organisation neuronale, reconnaissance (perceptive et mnésique).
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-03998285 , version 1 (21-02-2023)

Identifiants

Citer

Rémy Versace, Guy Tiberghien. Spécialisation hémisphérique et fréquences spatiales. L'Année psychologique, 1985, 85 (2), pp.249-273. ⟨10.3406/psy.1985.29083⟩. ⟨hal-03998285⟩

Collections

UNIV-LYON2 UDL
6 Consultations
0 Téléchargements

Altmetric

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More