Les discrètes machines du théâtre de Nohant, ou la recherche d’un autre spectaculaire
Résumé
L’article entend éclairer la manière dont la machinerie théâtrale a pu s’intégrer dans l’écriture de George Sand, et ce sans encourir le risque de la gratuité spectaculaire largement dénoncée par la dramaturge. Les marques qui jalonnent les manuscrits du Drac, de La Nuit de Noël et du Datura Fastuosa – pièces de Sand créées dans son théâtre privé –, sont analysées en tant qu’elles renseignent sur la matérialité de la représentation et témoignent de l’intime collaboration entre la dramaturge et son metteur en scène Alexandre Manceau. La publicité donnée ultérieurement à ces expériences peut se lire comme un appel à inventer un autre théâtre, qui exploite la machinerie sans céder au machinisme, et qui prône un juste et discret usage des moyens spectaculaires.
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