DESCRIBING SPACE IN THE "LAND OF THE IMAGINARY LINE". HOW THE NOVELIST JAVIER VÁSCONEZ DEPICTS ECUADOR IN HIS NOVELS - Laboratoire Interdisciplinaire Récits, Cultures et Sociétés
Chapitre D'ouvrage Année : 2016

DESCRIBING SPACE IN THE "LAND OF THE IMAGINARY LINE". HOW THE NOVELIST JAVIER VÁSCONEZ DEPICTS ECUADOR IN HIS NOVELS

DÉCRIRE L'ESPACE AU « PAYS DE LA LIGNE IMAGINAIRE ». COMMENT LE ROMANCIER JAVIER VÁSCONEZ DÉPEINT L'EQUATEUR DANS SES ROMANS

Résumé

The Ecuadorian writer Javier Vásconez (1946) is currently one of the best known authors in his country. His depiction of Ecuador is problematic because the country is never named in his novels and short stories. It is hinted at through a network of spatial references, place names and topographic forms, such as volcanoes, quebradas1, the páramo 2 or the cordillera, which refer the reader unmistakably to Ecuador and the Andean region; evocative metaphors such as "the land of the imaginary line" and "the country of the invisible line" replace direct designation. Some Ecuadorian towns are mentioned, but the capital city, for example, is never named. A discerning reader will recognize the city from street names or emblematic places and buildings: the Dos Mundos hotel, the racecourse, the El Ejido or La Alameda parks, the La Floresta district, the El Madrilón café. The writer's decision to blur the references to the capital or the country itself is intriguing. Why does he not name Ecuador, when the country welcomes the main character in his first novel (Vásconez, 1996), Dr Kronz, a Czech doctor who has chosen to settle Barcelona? And why does the narrator dilute the spatial referent in an approximation that makes the country hard to pin down, although it is recognizable to anyone familiar with the region? I shall show that writing about space in Ecuador and in the twenty-first century is a matter of tension between a universal denomination and widespread ignorance of the rest of the world. Paradoxically, it forces the writer to seek visibility: he strives to reveal both the nation and its literature, but from an unusual perspective far removed from the tradition of indigenism or the social realism cultivated.
L'écrivain équatorien Javier Vásconez (1946) est actuellement l'un des auteurs les plus connus de son pays. Sa représentation de l'Équateur est problématique, car le pays n'est jamais nommé dans ses romans et ses nouvelles. Il est évoqué à travers un réseau de références spatiales, de noms de lieux et de formes topographiques, comme les volcans, les quebradas1, le páramo 2 ou la cordillère, qui renvoient indubitablement le lecteur à l'Équateur et à la région andine ; des métaphores évocatrices comme « le pays de la ligne imaginaire » et « le pays de la ligne invisible » remplacent les désignations directes. Certaines villes équatoriennes sont mentionnées, mais la capitale, par exemple, n'est jamais nommée. Le lecteur averti reconnaîtra la ville à partir de noms de rues ou de lieux et bâtiments emblématiques : l'hôtel Dos Mundos, l'hippodrome, les parcs El Ejido ou La Alameda, le quartier de La Floresta, le café El Madrilón. Le choix de l'écrivain d'estomper les références à la capitale ou au pays lui-même intrigue. Pourquoi ne nomme-t-il pas l'Équateur, alors que ce pays accueille le personnage principal de son premier roman (Vásconez, 1996), le Dr Kronz, un médecin tchèque qui a choisi de s'installer à Barcelone ? Et pourquoi le narrateur dilue-t-il le référent spatial dans une approximation qui rend le pays difficile à cerner, bien qu'il soit reconnaissable pour quiconque connaît la région ? Je montrerai que l'écriture de l'espace en Équateur et au XXIe siècle est une question de tension entre une dénomination universelle et une méconnaissance généralisée du reste du monde. Paradoxalement, elle oblige l'écrivain à rechercher la visibilité : il s'efforce de révéler à la fois la nation et sa littérature, mais dans une perspective inhabituelle, éloignée de la tradition de l'indigénisme ou du traditionnel réalisme social.
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  • HAL Id : hal-04825717 , version 1

Citer

Anne-Claudine Morel. DESCRIBING SPACE IN THE "LAND OF THE IMAGINARY LINE". HOW THE NOVELIST JAVIER VÁSCONEZ DEPICTS ECUADOR IN HIS NOVELS. Emmanuelle Peraldo. Literature and geography. The writing of space throughout History., Cambridge Scholars Publishing, pp.407-422, 2016, DESCRIBING SPACE IN THE "LAND OF THE IMAGINARY LINE". HOW THE NOVELIST JAVIER VÁSCONEZ DEPICTS ECUADOR IN HIS NOVELS, 1-4438-8548-7. ⟨hal-04825717⟩
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